Comment Jéjé est-il (réellement) né.

C'était il y a bien longtemps, à Jérusalem, à une époque où les israéliens et les palestiniens ne s'entretuaient pas encore. Marie et Joseph vivaient dans un petit HLM de banlieue. Ils étaient pauvres ; Joseph n'avait qu'un CAP menuiserie.

Advient un jour où c'est la cata : Marie est en cloque et Joseph ne la pas encore épousée. Bien sûr, ça fait jaser, d'autant plus que dans leur religion, on est sensé être vierge jusqu'au mariage, ce qui, par la même, lui vaut le quolibet de "Vierge Marie". (Beurk.)

Petit flash-back. Un soir comme un autre, Marie avait prié, s'était endormie, puis, dans son rêve, elle avait vu un ange qui lui tint – à peu de choses près – ses propos : ''n'aie crainte ma fille''. Marie répliqua : ''Hé zy-va bouffon tu crois que tu m'fais peur ?!'' Et l'ange de répondre : ''Non, je veux dire, pour ton enfant. Dieu sait que tu es une bonne croyante. Il vous soutiendra, toi et ta famille.''

Et patatra ! V'là la mère Marie son vagin un chouia au beau milieu d'un gang bang divin.

Entre temps, la population vieillissante du pays se sent en pleine insécurité. En effet, Hérode Sarkostique (dit ''the dark Evil'') a pris alors des décisions draconiennes : il décrète l'expulsion tous les étrangers par charters.

Marie, Jo et le polichinelle dans le buffet se retrouvent donc à Bethléem. Personne ne veut leur filer un appart', et ils se font  même refoulés des hôtels. Du coup, ils doivent crécher dans un squat. Comme ils n'ont pas de protection sociale, Marie accouche dans la cave, entre un gars qui boit du Red Bull et un débile mental.

Seulement ça fait du bruit, et les flics rappliquent. Bah ouais, ils ont vu l'étoile du berger scintiller par un soupirail – pour tout dire, c'était un camping gaz, parce qu'ils se les gelaient grave au tréfonds de la cave. Les poulets leur apportèrent alors de jolis bracelets en métal et autres gadgets encombrants. Ils les leur passèrent, et ils les mirent tous au fond d'un fourgon.
Alors les sirènes au dessus de leur tête se mirent à hurler leurs louanges : le Sauveur était né !

Reprise d'un ancien blog, le tout mixé à ma sauce.